Axes de recherche de l'IRePh


Né de la fusion de trois Centres de recherche, l’Institut de Recherches Philosophiques (IRePh) est une Equipe d’Accueil de l’Université Université Paris Nanterre (EA373) qui associe philosophie des sciences, philosophie morale et histoire de la philosophie. Trois grands axes en structurent la recherche. 

 
  • Formes et méthodes de la science
Cet axe accueille et promeut des recherches épistémologiques, prenant en considération les théories et leurs démarches. Cette réflexion porte sur les sciences du vivant, la physique et les sciences formelles (logique et mathématiques). On cherche aussi à établir des ponts entre ces formes méthodiques et, d’une part, les réflexions consignées dans l’histoire de la philosophie, d’autre part les questions posées dans le débat contemporain, comme celle du genre ou celle de la technique.
 
  • Penser l'humain
Cet axe se propose d’interroger le concept d’« humain » dans ce qui fait à la fois son propre et son impensé. « Penser l’humain » n’est pas seulement reposer la question philosophique de la différence anthropologique, c’est également interroger son environnement, ses marges, ses augmentations technologiques et son hybridation. Sous cet axe entrent les recherches dédiées à la nature et au fonctionnement de la pensée et de la cognition sous ses formes plus ou moins revendiquées (intellection, « mind », connaissance de soi, affections et émotions), ainsi qu’à la définition de l’humain en tenant compte des bouleversements scientifico-technologiques les plus contemporains (enjeux épistémologiques, éthiques et esthétiques de l’augmentation technologique de l’humain).
 
  • Historicité de la connaissance
Cet axe regroupe tant les études d’histoire de la philosophie et des sciences que la méthodologie relative à ces approches historiques. Portant sur la philosophie ancienne, médiévale et moderne, il s’attache aussi à l’histoire de la connaissance scientifique, à la philosophie allemande et à la philosophie française contemporaine. Il se fonde sur l’idée que les concepts sont inscrits dans le texte des doctrines, où ils ont surgi pour avoir été inventés ou transformés par les penseurs. L’interprétation d’une pensée doit être libre sans être arbitraire: c'est pourquoi elle doit s’ordonner à une restitution des textes à leur plus grande lisibilité. L'interprétation s'efforce ainsi de garder vivace l’histoire qui travaille l’usage des concepts. Ce souci de l'historicité sert d’antidote à l’arbitraire des lectures aussi bien qu’à leur relégation antiquaire.
 

Mis à jour le 14 février 2019