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Séminaire Objets/Projets 2025
Publié le 18 février 2025
–
Mis à jour le 11 mars 2025
Date(s)
le 13 mars 2025
17h - 18h30
Lieu(x)
Bâtiment Paul Ricoeur (L)
Salle des conseils (4e étage)
Résumé:
On raconte souvent que les Japonais pratiquaient une langue purement orale avant, un beau jour, de la transcrire à l’aide des caractères empruntés à la Chine voisine. Mais y eut-il jamais des « sociétés sans écriture » ? Dans De la grammatologie (1967), Jacques Derrida s’est inscrit en faux contre cette interprétation et sa protestation vaut aussi pour le Japon. Certes, sur ce terrain, rien n’est certain ; mais on peut penser aux jômons, figures imprimées au moyen d’une corde sur la surface des poteries, ou bien à ce qu’on appelle lettres-ficelles à Okinawa. Bien évidemment, cela ne concerne pas seulement le cas japonais ; il y aurait dans le monde davantage de lignes ou de lettres qu’on ne le suppose, encore en attente d’être déchiffrées. Au-delà de ce débat sur les origines, s’ouvre la question plus générale : comment écrire la langue japonaise ?
On raconte souvent que les Japonais pratiquaient une langue purement orale avant, un beau jour, de la transcrire à l’aide des caractères empruntés à la Chine voisine. Mais y eut-il jamais des « sociétés sans écriture » ? Dans De la grammatologie (1967), Jacques Derrida s’est inscrit en faux contre cette interprétation et sa protestation vaut aussi pour le Japon. Certes, sur ce terrain, rien n’est certain ; mais on peut penser aux jômons, figures imprimées au moyen d’une corde sur la surface des poteries, ou bien à ce qu’on appelle lettres-ficelles à Okinawa. Bien évidemment, cela ne concerne pas seulement le cas japonais ; il y aurait dans le monde davantage de lignes ou de lettres qu’on ne le suppose, encore en attente d’être déchiffrées. Au-delà de ce débat sur les origines, s’ouvre la question plus générale : comment écrire la langue japonaise ?
Mis à jour le 11 mars 2025